Les équipes de sports professionnels au Québec, d’hier à d’aujourd’hui
1880 – Les Bulldogs de Québec
Créés en 1880, les Bulldogs ont représenté la Capitale nationale pendant 40 ans alors que l’équipe, qui venait tout juste d’atteindre la Ligne nationale de hockey, tire sa révérence en raison d’un manque d’argent pour assurer ses opérations.

L’équipe s’est aussi fait appeler Le Club de hockey de Québec ainsi que le Club athlétique de Québec.
1897 – Royaux de Montréal
Bien avant les Expos, il y a eu les Royaux de Montréal. Le club de baseball a évolué de 1897 à 1917 avant de faire un arrêt de 11 ans. Ils reprennent l’action en 1928 pour finalement périr en 1960.
Malgré leur présence dans plusieurs autres ligues mineures, les Royaux ont réalisé leurs faits d’armes dans la Ligue internationale, une ligue mineure, et ils auront été le club-école des Dodgers de Brooklyn de 1939 à 1960.
Dès 1928, ils joueront dans le Stade DeLorimier situé dans le centre-sud de Montréal (coin DeLorimier et Ontario) jusqu’à leur disparition.

La direction des Dogers signera le jeune prodige Jackie Robinson en 1946. Il s’agit d’un geste fort, puisque la ségrégation raciale est toujours active aux États-Unis. Il se joindra alors au Royaux, dans un milieu où les tensions raciales sont bien moins importantes.

Conrad Poirier — Ce fichier a été numérisé et gracieusement téléversé dans Wikimedia Commons avec l’autorisation et la collaboration de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Wikimédia Canada dans le cadre du Projet Poirier.
En 1957, la franchise des Dodgers de Brookyn est déménagée en Californie et termine leur association avec leur club-école de Montréal en 1960.
Les Royaux cessent leurs activités en 1961, et l’équipe déménage dans l’État de New York et deviennent les Chiefs de Syracuse.
1903 – Wanderers de Montréal
Les Wanderers de Montréal sont créés en 1903 et joueront principalement à Westmount lors de 15 années d’existence. Ils remportent la Coupe Stanley à dix reprises dans 3 Ligues différentes (la Ligue fédérale de hockey amateur, l’Eastern Canada Amateur Hockey Association et l’Association nationale de hockey).

Ils intègrent, lors de leur ultime saison, la Ligue nationale de hockey où ils ne joueront que 6 petits matchs. Faute d’aréna et de joueurs de calibre, le club tente de déclarer forfait avant l’une de ses rencontres et la LNH suspend les Wanderers. Cette suspension met fin aux activités de l’équipe.
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1909 – Canadien de Montréal
Ceux-ci n’ont pas besoin de présentation. Le club de hockey Canadien de Montréal est créé en 1909 et est, de loin, l’équipe de hockey la plus décorée dans le monde, avec 24 Coupes Stanley.

1924 – Maroons de Montréal
Les Maroons de Montréal sont une franchise créée en 1924 qui cohabite à Montréal avec le Canadien. Son existence a, entre autres, comme objectif de représenter la communauté anglophone de la métropole.
La petite franchise n’échappera pas aux problèmes financiers et met fin à leur histoire en 1938, alors que le club met fin à ses activités.
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1926 – Castors de Québec
Les Castors ont évolué dans la Canadian-American Hockey League (Can-AM) pendant 5 saisons et ils représentaient la ville de Québec. L’équipe était affiliée aux Maroons de Montréal.

Ils joueront leurs deux premières saisons (1926 à 1928) d’arrêter 4 années. Les Castors reviennent dans la Ligue en 1932 pour finalement disparaître en 1935. Ils emménagent dès lors à Springfield dans le Massachusetts et y joueront en tant qu’Indians.
Ils auront participé deux fois aux séries éliminatoires.
1939 – 1940 : L’Athlétique – Les Alouettes – Les Braves
En 1939-1940, l’Athlétique de Québec fait son entrée dans la Ligue provinciale de baseball. Lors de leur seule année en tant qu’Athlétique, le club terminera deuxième de la Ligue, mais s’incline au premier tour contre Granby.

L’année suivante (1941-1942), le club se joint à la Ligue canado-américaine (Can-AM). La Ligue mettra temporairement un terme à ses activités en raison de la Seconde Guerre mondiale. L’action de la CAN-AM revient en 1946.
L’Athlétique se renomme alors les Alouettes et connaîtront peu de succès terminant leurs deux saisons (1948-1949) dans le fond du classement.
Le propriétaire de l’époque, Ulysee Sainte-Marie, injecte d’importantes sommes d’argent pour relancer le club et se ronomme (une fois de plus) le Braves. Ceux-ci connaissent beaucoup de succès lors de leur saison de 1949-1950, avec une fiche de 97-40.
Ils reviennent dans la Ligue provinciale de 1951 à 1955, où ils remporteront d’ailleurs 4 championnats de suite.
Le club met finalement un terme à ses activités en 1955.
1946 – Alouettes de Montréal (Football)
Les Alouettes de Montréal naissent en 1946 et ont tout d’abord évolué dans la Interprovincial Rugby Football Union (qui deviendra quelques années plus tard la division est de la Ligue canadienne de football).
En 1982, les « Als » éprouvent de sérieux problèmes financiers et la LCF décide de démanteler le club, mais accorde immédiatement une franchise à un groupe d’investisseur piloté par Charles Bronfman qui est alors propriétaire des Expos. Pour des raisons juridiques, le club se renomme les Concordes pour finalement retrouver son nom original en 1986.
Voyez ci-dessous un top 10 des meilleurs moments du quart-arrière étoile Anthony Calvillo
Malheureusement, les soucis monétaires persistent et les Alouettes disparaissent pendant 9 ans.
C’est finalement les insuccès d’une franchise de la LCF aux États-Unis (les Stallions de Baltimore) qui mèneront au retour des Moineaux à Montréal, où ils évoluent toujours à ce jour.
Les Oiseaux auront marqué l’histoire de la LCF en remportant 7 Coupe Grey.
1968 – Les Expos
Nos Amours ! Sept années après le départ des Royaux, un groupe d’investisseur mené principalement par Charles Bronfman postule pour obtenir une franchise de la (Major League Baseball). Malgré l’absence de stade digne de la MLB, Montréal obtiendra les droits d’une franchise en 1968 et les Expos voient le jour.
Ils font leurs débuts au Stade Jarry (aujourd’hui Stade IGA) avant de s’installer en 1977 au Stade Olympique. Les Expos connaissent leurs meilleurs moments en 1994 alors qu’ils occupent le premier rang de leur division avec une solide fiche de (74-40) lorsqu’une grève des joueurs est déclenchée. L’équipe de Felipe Alou doit alors abandonner leur rêve d’accéder aux séries et, peut-être, à la Série mondiale.
L’an 2000 sonne le début de la fin pour l’équipe montréalaise. Les performances du club sont décevantes, et les assistance sont en nette baisse. Malgré quelque beau flash ici et là, les Expos disputent leur dernier match le 29 septembre 2004. Ils quitteront pour Washington D.C. pour y devenir les Nationals, où ils remporteront une Série mondiale en 2019.
1971 – Carnavals de Québec
Le club de baseball des Carnavals de Québec a évolué dans la ligue mineure de la Ligue Eastern de 1971 à 1977. L’équipe sera affiliée aux Expos de Montréal.

Les Carnavals se renomment les Métros pour leurs deux dernières saisons. Ces derniers ne prendront part qu’une seule fois aux séries éliminatoires (1974) lors de leur durée de vie.
Les légendes Carter, Dawson et Rogers ont porté les couleurs de l’équipe avant de faire leurs marques dans le baseball majeur avec les Expos.
1971 – L’Olympique de Montréal
Bien avant que l’Impact, le Manic et même le Supra fassent leurs marques à Montréal, la ville était le théâtre de matchs de soccer professionnel.
Évoluant dans la North American Soccer League (NASL), l’Olympique de Montréal aura représenté la métropole 3 saisons (de 1971 à 1973).

L’équipe ne remporte malencontreusement aucun succès notable lors de sa courte existence, ratant à trois reprises les séries éliminatoires.
1972 – Nordiques de Québec
Les Nordiques de Québec font leur entrée dans l’Association mondiale de hockey en 1972 avant d’intégrer la Ligue nationale de hockey en 1979. Le club évoluera jusqu’en 1995.

À ce jour, les rumeurs courent toujours quant à un éventuel retour de l’équipe dans la Capitale-Nationale.
Pour plus de détails sur l’histoire des Nordiques, cliquez ici.
1972 – Pirates de Sherbrooke
Le club de baseball des Pirates de Sherbrooke a évolué deux saisons (1972 et 1973) dans la ligue mineure de la Eastern League. L’équipe sera affiliée aux Pirates de Pittsburgh.

Même s’ils enregistrent des fiches gagnantes à leurs deux campagnes, les Pirates rateront successivement les séries éliminatoires.
L’équipe déménage l’année suivante (1974) à Thetford Mines et remporte les grands honneurs.
Ils resteront une autre année avant d’être une fois de plus relocalisé en 1976 à Williamsport en Pennsylvanie.
1974 – Les Québécois de Montréal
Les Québécois de Montréal font leur arrivée une année (1974) avant les Caribous de Québec au sein de la National Lacrosse League (NLL) où ils évolueront deux saisons.
Malgré leur nom, très peu de Québécois évoluent au sein de l’équipe. Par le fait même, le club n’arrive pas à se créer une identité propre et les partisans francophones ne s’intéressent guère aux activités du club.
En 1975, l’arrivée des Caribous à Québec instaure une rivalité intéressante, eux qui se retrouveront lors de la finale. Le Québécois s’incline en 6 matchs dans une série 4 de 7 et la NLL annonce la fin de son aventure l’année suivante.
1975 – Les Caribous
En 1975, le Colisée de Québec est l’hôte de match de crosse professionnel alors que les Caribous représentent la Capitale-Nationale au sein de la National Lacrosse League (NLL).
Malgré une saison difficile, les Caribous retrouvent les Québécois de Montréal en finale, et triomphe en 6 matchs dans une série 4 de 7 devant une foule de plus de 50 000 personnes pour remporter la Coupe des Nations.
Malgré cette performance inattendue du club et l’enthousiasme des partisans de Québec pour l’équipe lors de leur série, la Ligue met un terme à ses activités l’année suivante en raison des problèmes financiers qui persistent. Les Caribous sont à ce jour les seuls champions de la NLL.
1981 – Le Manic de Montréal
Le Manic de Montréal est une équipe de soccer ayant évolué de 1981 à 1983 dans la Ligue nord-américaine de soccer (NASL). L’arrivée du club à Montréal est le résultat du rachat de la franchise de Philadelphie par Molson.
Le club évoluait au Stade olympique et aura connu, lors des deux premières saisons, un beau succès auprès des amateurs montréalais. Le Manic aura participé aux séries éliminatoires à trois reprises sans toutefois atteindre une seule finale. En 1983, alors que l’intérêt des partisans diminue et que les dettes s’accumulent, l’équipe met fin à ses activités.
1982 – Jets de Sherbrooke
L’équipe des Jets de Sherbrooke est une franchise qui a évolué dans la Ligue américaine de hockey (AHL) de 1982 à 1984. Ils serviront de club-école pour les Jets de Winnipeg.

Les Jets terminent leurs deux saisons avec des fiches presque identiques (22 victoires, 54 défaites et 5 matchs nuls | 22 victoires, 53 défaites et 5 matchs nuls) avant que l’équipe ne soit finalement abolie.
1982 – Alouettes & Concordes : même combat.
Après une saison désastreuse en 1982 et une énorme dette, l’équipe des Alouettes est dissoute par la Ligue canadienne de football, mais accorde dès lors une franchise à un groupe d’hommes d’affaires mené par Charles Bronfman. Ce dernier se voit, pour des raisons légales, dans l’obligation de donner un nouveau nom à son équipe. C’est la naissance des Concordes de Montréal.

L’équipe renoue avec le succès en 1985 où elle s’inclinera lors de la finale de l’Est. En 1986, les restrictions légales ne sont plus effectives et les Concordes abandonnent leur nom pour revenir avec leur nom d’origine: les Alouettes sont de retour.
En 1987, les problèmes financiers et les performances médiocres du club forcent les propriétaires à mettre un terme aux activités du club montréalais. Une période de 11 ans sans football de la Ligue canadienne débute à Montréal.
1984 – Canadiens de Sherbrooke
Les Canadiens de Sherbrooke auront joué 6 saisons dans la Ligue américaine de hockey (1984 à 1990). L’équipe servira de club-école au Canadien de Montréal au cours de cette période.
Malgré leur rôle auprès du grand club, les Canadiens connaissent de très bonnes saisons, participant à 5 reprises aux séries. Sherbrooke est sacrée championne et remporte la coupe Calder, après leur parcours en série en éliminatoires en 1984-1985.
En 1990, la franchise retourne à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, et continue à y évoluer en tant que Canadiens.
1988 – Supra de Montréal
Le Supra de Montréal est une équipe de soccer fondée en 1988 qui jouera pendant 4 saisons dans la Ligue canadienne de soccer professionnel (CPSL).
Le club aura connu de bons moments particulièrement lors de la saison de 1990 alors que le club enregistre une honnête fiche de 13 victoires, 2 défaites et 11 matchs nuls avant de s’incliner en demi-finales de division. À noter que le joueur Nick De Santis fera partie de l’équipe pendant ses 4 années d’existence. Mauro Biello se joindra à l’équipe lors de la dernière saison.

En 1992, la CPSL se voit dans l’obligation de mettre un terme à ses activités. Le Supra disparaît en même temps que la Ligue.
Les Montréalais ne seront pas longtemps sans équipe de soccer alors que le groupe Saputo fait l’acquisition d’une franchise dans la American Professional Soccer league. C’est l’arrivée de l’Impact à Montréal.
1991 – La Machine de Montréal
Si la Ligue canadienne de football n’a pas eu de représentant à Montréal de 1987 à 1996, une autre ligue courtise le marché de la métropole et s’y installe pour deux saisons dans la ville en 1991 et 1992.
La Machine de Montréal sera la seule équipe canadienne évoluant dans la World League of American Football, une ligue pilotée par la NFL et qui a pour principal objectif de développer le football américain hors des États-Unis.
Le club aura joui d’une certaine popularité auprès des amateurs montréalais, alors qu’environ 31 000 personnes assistent (en moyenne) aux rencontres du club disputées au Stade olympique.
En 1992, la Machine de Montréal dispute sa dernière saison et termine sa campagne avec une fiche de 2 victoires et 8 défaites.
1992 – L’Impact de Montréal
La famille Saputo devient en 1992 propriétaire d’une franchise dans la American Professional Soccer League (ASL), qui deviendra quelques années plus tard la United Soccer League (USL), et l’aventure pour l’Impact de Montréal débute.
En 2012, le club se joint à la ligue majeure nord-américaine (MLS), où il évolue toujours à ce jour.
Depuis le début de son histoire, l’Impact a été 10 fois champions canadiens en plus de remporter les grands honneurs en USL 3 fois. Il participe en 2015 à la grande finale de la Ligue des champions de la CONCACAF, mais s’incline dans une série aller-retour contre Club América, au Stade olympique.
De très grands joueurs comme Didier Drogba, Nacho Piatti, Alessandro Nesta, Mauro Biello et Patrice Bernier ont porté l’uniforme bleu-blanc-noir.
Le club est toujours actif.
1993 – Les Dragons de Montréal
Les Dragons de Montréal sont une équipe de basketball ayant évolué dans la Ligue nationale de basketball en 1993. Les problèmes financiers du club feront en sorte qu’ils ne pourront pas terminer leur première et seule saison au sein de la Ligue, n’ayant joué que 17 parties.
1994 – Roadrunners de Montréal
Mis à part le Canadien de Montréal, qu’ont en commun Yvan Cournoyer et Francis Bouillon ?
Ils ont tous les deux fait partie de la défunte organisation de roller-hockey des Roadrunners de Montréal.
Les Roadrunners ont joué de 1994 à 1997 dans la Roller Hockey International (RHI), première ligue professionnelle majeure.
Lui-même surnommé le « Roadrunner », Cournoyer aura été l’entraîneur-chef de l’équipe alors que Bouillon y a évolué en 1996.
Les revenus insuffisants et le manque d’intérêt du public montréalais vis-à-vis le club obligent la direction à mettre un terme à ses activités à la fin de leur troisième saison.
1996 – Les Rafales de Québec
Les Rafales de Québec ont évolué de 1996 à 1998. Ils jouaient dans la défunte Ligue internationale de hockey (LIH). La création de l’équipe est le résultat du rachat de la franchise des Knights d’Atlanta.

Ils auront néanmoins su participer aux séries éliminatoires lors de la première saison. Il n’arrive pas à se qualifier à leur deuxième et dernière campagne.
1998 – l’Axion de Montréal
L’Axion de Montréal est une équipe féminine de hockey sur glace qui a évolué dans la Ligue nationale de hockey féminin (LNHF) de 1998 à 2007.

Le club aura porté le nom des Bonaventure Wingstar (1998-1999) puis le nom de Wingstar de Montréal (1999-2003) avant d’officiellement adopter le nom de l’Axion. En 9 saisons, le club participera à 9 reprises aux séries remportant les grands honneurs en 2005-2006.
La Ligue met fin aux opérations la saison suivante (2007) et l’Axion se joindra à la Ligue canadienne de hockey féminin sous une nouvelle identité, les Canadiennes de Montréal.
1998 – Le Mistral
En 1998, Laval voit une nouvelle équipe de la Ligue nationale de hockey féminin (LNHF) s’installer dans la ville. Le Mistral évoluera 3 saisons participant à trois reprises aux séries éliminatoires sans jamais passer le premier tour.
En 2001, l’équipe met fin à ses opérations.
1999 – L’Avalanche du Québec
L’Avalanche du Québec était une équipe de hockey féminin située à Laval qui a opéré pendant 16 ans (1999 à 2007) dans la Ligue nationale féminine de hockey.

Jouant sous le nom des Panthères de Sainte-Julie (de 1999 à 2001) et ensuite Le Cheyenne de la Métropole (de 2001 à 2002), l’Avalanche aura connu le meilleur de son succès lors de ses deux premières saisons.
Les joueuses connaissent de bonnes saisons terminant respectivement premières et deuxièmes au classement, mais s’inclinent à deux reprises en finale.
1999 – Les Citadelles de Québec
Les Citadelles de Québec deviennent en 1999 le club-école du Canadien de Montréal.

Ils joueront dans la Ligue américaine de hockey (AHL) 3 saisons avant de déménager en 2002 à Hamilton en Ontario où ils fusionnent les Bulldogs.
Ils participent aux séries éliminatoires lors de leurs 3 campagnes en plus de terminer au premier rang de leurs divisions à 2 reprises.
1999 – Les Capitales de Québec
L’équipe de baseball des Capitales de Québec voit le jour en 1999 dans la Ligue Northeast (la future Ligue Can-Am/Frontier).
En 21 saisons, les Capitales sont couronnées champions à 7 reprises, ce qui fait du club l’équipe la plus titrée de la ligue.
L’équipe est toujours en vie.
2001 – Le Blitz de Montréal
Le Blitz de Montréal est l’unique équipe féminine de football avec contacts de niveau élite dans la province.
La création de l’équipe remonte à 2001 elle évolue l’Independant Women’s Football League (IWFL) jusqu’en 2016. Le Blizt a remporté 4 championnats dans la IWFL.
Le Blitz existe toujours, mais est orpheline depuis que le IWFL a cessé ses activités.
2002 – Express de Montréal
L’équipe de crosse de l’Express de Montréal n’aura joué qu’une seule saison dans la métropole, évoluant dans la National Lacrosse League lors de la saison de 2002.
Ils auront connu un modeste succès en terminant leur unique saison avec une fiche de 8 victoires et 8 défaites, ratant cependant les séries éliminatoires.
Après une saison d’inactivité en 2004-2004, la NLL vend les droits de la franchise montréalaise au Swarm du Minnesota l’année suivante où ils joueront jusqu’en 2015.
2005 – Matrix
En 2005, Montréal assiste à la naissance de l’équipe de basketball du Matrix qui évoluera dans la American Basketball Association 3 saisons. En 2006, le club change de nom pour le Royal mais revient finalement à son nom d’origine la campagne suivante.

Lors de sa courte existence, le club atteindra les séries éliminatoires à deux reprises en 3 ans, sans malheureusement se rendre plus loin que les quarts de finale.
2006 – Les Kebs de Québec
L’équipe de basketball des Kebs de Québec est fondée en 2006 et évolue dans la American Basketball Association (ABA) lors de ses trois premières années d’existence.

En 2009, les Kebs font le saut dans la Premier Basketball League (PBL) pour finalement intégrer la Ligue nationale de basketball du Canada en 2011 .
En 2012, le club déménage à Laval à la suite d’une mésentente avec la ville de Québec en ce qui concerne le coût de location de leur terrain. Ils deviennent dès lors les Kebekwa de Laval, mais ne joueront pas une seule saison.
2007 – Les Canadiennes de Montréal
L’histoire des Canadiennes de Montréal débute en 2007 alors que la franchise (alors nommée Stars de Montréal) se joint à la toute nouvelle Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF).

Les Stars font une entrée fracassante, elles qui remportent 3 Coupe Clarkson (remis à l’équipe victorieuse du championnat canadien de hockey féminin) à leurs 5 premières saisons.
En 2015, la LCHF annonce un partenariat avec la Ligue nationale de hockey : les Stars sont désormais affiliées avec le Canadien de Montréal. L’équipe se rebaptise dès lors les Canadiennes de Montréal. Elles gagnent la Coupe Clarkson sous leur nouveau nom en 2017.
En 2019, la LCHF met un terme à ses activités et les Canadiennes mettent conséquemment une pause à la compétition.
2008 – Le Sasquatch de Montréal
Le Sasquatch de Montréal est une équipe de basketball de la Premier Basketball League ayant évolué une seule année (de 2008 à 2009) avant de disparaître en raison de problèmes financiers.

2009 – Montréal Roller Derby (et ses équipes)
Les Contrabanditas, les Filles du Roi, la Racaille… Ces trois équipes font partie de la ligue du Montréal Roller Derby, un sport aussi inusité qu’intéressant.
Créé en 2006, le Montréal Roller Derby se veut le premier regroupement organisé de joueuses pratiquant ce sport en Amérique du Nord. La ligue se concentre principalement autour de 3 équipes et compte plus de 100 joueuses.
En 2009, le Montréal Roller Derby rejoint la Women’s Flat Track Derby Association, une association regroupant toutes les ligues de Roller Derby sur piste plate au monde
À ce jour, la Ligue est toujours active.
2012 – Aigles de Trois-Rivière
L’équipe de baseball des Aigles de Trois-Rivières est fondée en 2012 et amorce la compétition l’année suivante.
Ils jouent dans la Frontier League, ligue indépendante qui regroupe des équipes canadiennes et américaines.

L’ancien défenseur de Canadien de Montréal Marc-André Bergeron ainsi que le joueur de baseball Éric Gagné sont impliqués dans l’administration du club.
À leur première présence en série (2015), les Aigles sont sacrés champions.
L’équipe est toujours active.
2012 – Jazz de Montréal
L’équipe de basketball du Jazz de Montréal voit le jour en 2012 et ne dispute qu’une seule saison dans la Ligue nationale de basketball du Canada (NBL). Après une saison désastreuse de 2 victoires et de 38 défaites, l’état major de la NBL décide de suspendre les activités du club pour l’intérêt de l’équipe et de la Ligue.

2014 – Le Royal
En 2014, le Ultimate Freebee fait son arrivée dans la métropole alors que le Royal s’installe à Montréal. Deuxième club canadien de l’histoire de la American Ultimate Disc League (AUDL), le Royal a une fiche de 40 victoires et 42 défaites en saison régulière et n’a pas réussi à remporter une série en deux occasions.
Ils évoluent toujours au centre sportif Claude-Robillard.
2014 – FC Montréal
Soucieux de poursuivre le développement des produits de son académie, l’Impact créer le FC Montréal en 2014 et se joint à la United Soccer League (USL).
Le club ne rencontre cependant pas les résultats escomptés, terminant dans les derniers rangs du classement de la Ligue lors de ses deux saisons d’activité. En réponse aux insuccès de l’équipe, la direction de l’Impact fonde un partenariat avec le Fury d’Ottawa et s’assure ainsi que les joueurs de l’académie ont toujours accès à une ligue professionnelle. C’est toutefois la fin de l’aventure USL à Montréal.
2016 – Le Rocket
C’est en 2016 que le Rocket s’installe à Laval. Le club évolue toujours dans la Ligue américaine et hockey et assure le rôle de club-école pour le Canadien de Montréal depuis 2017.

En deux saisons, le Rocket n’aura pas su se qualifier pour les séries éliminatoires, terminant consécutivement 7e de leur division.